Le laser
au service
du corps

Laser et dermatologie à Paris

Dr Marie Jourdan

Le Dr Marie Jourdan est dermatologue et spécialisée dans les techniques interventionnelles laser. Installée au Centre Laser International de la Peau-Paris (CLIPP) depuis 2014, elle pratique toutes les techniques laser à visée esthétique ou réparatrice : laser de détatouage, lasers pigmentaires (tâches de soleil), lasers vasculaires (angiomes, rosacée, érythrocouperose…), laser épilatoire, laser de resurfacing (rajeunissement, cicatrices) ainsi que toutes les technologies améliorant la silhouette (ultra-sons, radio-fréquence, cryolipolyse, Sculpsure™) ou celle qui supprime la transpiration des aisselles (Miradry™, Botox) ou améliorent le plaisir féminin (Mona-LisaTouch™, Thermiva™)

Par ailleurs impliquée dans le développement du CLIPP, elle intervient régulièrement comme conférencière aux congrès spécialisés et comme experte auprès des médias (presse écrite, radio et télé).

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Le blog du Dr Marie Jourdan

  • Détatouage27 février 2017
    Tout sur votre séance de détatouage au laserPrincipe L’encre d’un tatouage stagne dans la peau, sans éveiller les soupçons du système immunitaire local ; elle est constituée de trop grosse molécules pour que la peau la résorbe. Le laser de détatouage délivre une onde de choc dans la peau qui, par un effet photo-acoustique, va fragmenter l’encre en poussière pour la rendre digérable par les cellules immunitaires de la peau. Il s’agit ici de lasers qui délivrent une lumière sur un temps extrêmement court (de l’ordre de 60 nanosecondes pour le Qswitched voire de 550 picosecondes pour le pico). La longueur d’onde dépendra de la couleur de l’encre à fragmenter. Certaines couleurs, comme le vert peuvent être difficiles à faire complètement disparaître.
Pour obtenir un détatouage complet il faut plusieurs séances (4 à 12 ?) en fonction de la densité du pigment, de sa profondeur et des couleurs utilisées, espacées de 4 à 8 sem afin de laisser la peau se reposer et limiter le risque de cicatrices blanches. Avant la séance Ne pas être bronzé. Raser avant la séance si la zone à détatouer est velue. Appliquer de la crème anesthésiante (type EMLA°) 1h30 avant la séance. Pendant la séance Protection oculaire obligatoire (lunettes spéciales fournies au moment de la séance). Douleur à type de brûlure d’où l’intérêt de la crème anesthésiante posée 1h30 avant la séance. Blanchiment, oedème, rougeur, saignement, sensation de brûlure persistant 30 minutes à 3h. Les suites après la séance Cloques possibles (possibilité de les percer sous la douche en laissant la peau en place). Petites croûtes et processus de cicatrisation pendant environ 1 à 2 semaines. Proscrire l’exposition solaire les 3 semaines qui suivent la séance. Quels soins après la séance ? Crème cicatrisante 2 à 3 fois par jour jusqu’à cicatrisation (au moins 1 semaine). Compresses les 1ers jours en cas de cloques et suintements. Protection solaire les 3 semaines qui suivent le laser. Les risques Résistance de l’encre selon la couleur ou le pigment utilisé Virage d’une couleur (un brun peut virer au noir après 1 séance etc…) Hyperpigmentation post inflammatoire pendant plusieurs semaines (surtout si peau mate ou si exposition solaire) Cicatrice (tatouage fantôme blanchâtre) surtout si séances trop rapprochées A lire aussi Le regret dans la peau [...]
  • Transpiration17 janvier 2017
    SOS aisselles mouilléesTranspirer sous les bras, c’est normal. Mais parfois, les auréoles dégoulinantes, les odeurs et la sensation d’être sale en permanence peuvent tourner au cauchemar. Quand les astuces, conseils et anti-transpirants sont dépassées par une sueur excessive, il est temps de prendre le taureau par les cornes. Dans un domaine ou une innovation est entrain de bouleverser le quotidien de nombreux patients, ça serait dommage de ne pas se renseigner… Quand on transpire de partout, le problème est différent, il faut sortir du cercle vicieux, gérer son stress et parfois opter pour un traitement plus invasif : médicament en comprimés (avec à la clef de possibles effets indésirables, mais on n’a rien sans rien !) ou même chirurgie appelée « sympathectomie thoracique » (il s’agit d’aller couper les nerfs impliqués dans la transpiration des aisselles et des mains). Quand la transpiration des dessous de bras est prédominante, on peut l’enrayer de façon locale : anti-transpirants à base de chlorure d’aluminium ou ionophorèse (application d’un courant électrique qui va épaissir la surface de la peau et boucher les canaux de la transpiration). Depuis quelques années, les injections de toxine botulique au niveau des aisselles étaient le traitement de référence, le botox permet de bloquer le signal neurologique vers les glandes sudorales et donc de limiter la transpiration pendant quelques mois. Mais une technologie qui détruirait les glandes sudorales pour toujours, ça existe ? Et bien oui, depuis 2012 une machine fait fureur aux Etats-Unis et nous l’utilisons en France depuis 2015 : Le Miradry™. Il s’agit d’un appareil qui va délivrer des micro-ondes au niveau des aisselles ; l’énergie électromagnétique est convertie en chaleur au niveau du derme profond ce qui va détruire une majorité des glandes sudorales. La procédure est tout à fait supportable puisqu’on effectue une anesthésie locale au préalable (ces multiples injections de produits anesthésiants restent le seul moment désagréable de l’intervention). Le traitement dure en moyenne 1h30 à 2h et peut laisser quelques engourdissements dans les bras quelques jours et des nodules douloureux au fond des aisselles pendant 3 semaines ; pas de quoi vous empêcher de travailler, mais il faut éviter d’aller déménager un pote le lendemain (j’peux pas, j’ai Miradry !). Dans différentes études, on constate que 90% des personnes traitées observent une réduction d’au moins 50% de leur transpiration ! Une seule séance est alors nécessaire. De quoi pouvoir lever les bras en concert, en meeting ou dans le métro, sans gêne;-) A lire aussi Tout sur votre séance de Miradry™ [...]
  • Restauration génitale7 décembre 2016
    Le Mona-Lisa, pour une ménopause sexuellement épanouieLa ménopause est la manifestation de la baisse des œstrogènes dans le corps. Les œstrogènes, ce sont ces hormones produites par les ovaires. Si vous n’aviez pas bien conscience de leur utilité jusque-là, c’est bien à la ménopause que vous allez tout comprendre ! Certes ils vous font rentrer à la puberté dans une grande période fertile de votre vie, mais à part vous causer les règles mensuelles et les troubles de l’humeur… Quoique vous avez eu un doute, enceinte, quand votre entourage vous flattait sur votre teint éclatant et votre crinière soyeuse (le taux d’œstrogènes explose lors de la grossesse). A la ménopause donc, le taux d’œstrogènes diminue et là surprise : vous découvrez qu’ils maintenaient aussi la vitalité de votre intimité. Leur carence est parfois responsable d’une sécheresse vaginale, d’une diminution de l’élasticité vaginale s’accompagnant de douleur ou inconfort aux rapports sexuels. Il peut y avoir aussi de symptômes urinaires (impériosités, incontinences), la flore vaginale est bouleversée et on assiste à des infections mycosiques vaginales plus fréquentes ainsi que des infections urinaires. Jusqu’ici, les traitements classiques tournaient autour d’une supplémentation hormonale : par voie orale (ce qu’on appelle communément le traitement hormonal substitutif) ou par voie locale (on applique une crème aux œstrogènes tous les jours sur la zone intime). Il existe aussi des hydratants sans hormones proposés en ovules ou crèmes sans oubliés les lubrifiants, très utiles pour faciliter les rapports, mais ces traitements locaux ne sont pas la panacée car souvent vécus comme contraignants par les patientes. (C’est vrai que l’étape « attend chéri, j’arrive ! » pour aller s’enduire de lubrifiant au fond de la salle de bain, ça enlève du glam à l’affaire) C’est là que les traitements lasers peuvent devenir une alternative intéressante, une vraie solution et pas une crème palliative. Le laser CO2 fractionné est utilisé en dermatologie depuis plus de 20 ans, dans la prise en charge du vieillissement cutané et des cicatrices notamment. Son principe est simple : blesser la peau, la vaporiser sous forme de microscopiques colonnes séparées par des intervalles de peau saine. C’est ce caractère « fractionné », « éparpillé » des blessures, qui permet une cicatrisation très rapide avec un minimum d’effets indésirables. Puisqu’il améliore la qualité de la peau, il semblait logique qu’il trouve son utilité en zone génitale. Encore faut-il bien poser son indication. A lire aussi La restauration génitale, la solution pour une sexualité épanouie ! Le ThermiVA, pour retendre le vagin après un ou des accouchement(s) par voie basse [...]
  • Détatouage13 novembre 2016
    Le regret dans la peauMais qu’est-ce qui vous a pris ce jour-là ?… Quelle mouche (tatoueur) vous a piqué ? Vous vous posez souvent la question, à chaque fois que vous devinez cette ombre sur la peau, à chaque fois que vous vous dévoilez… Et bien figurez-vous qu’il est possible d’effacer cette erreur de jeunesse qui ne correspond plus à ce que vous êtes aujourd’hui ! Les consultations en détatouage sont toujours riches en émotion, en gêne mais aussi en franche rigolade. Il faut dire que j’en ai vu passer des « je t’aime Rico », « Until I foll », « de battre mon cœur s’est arréter ». J’ai vu aussi des … des … c’était censé représenter quoi en fait ? Bref, il y a autant de raisons de regretter que de patients que je rencontre. Mais il n’y a pas mort d’homme et même si le sentiment de honte qui découle de ce regret entraine parfois une grande souffrance, il faut savoir prendre du recul, apaiser les esprits afin d’opter pour la meilleure solution. Il y a plusieurs types de tatouage, et chacun de ces types de tatouage présentera plus ou moins de difficultés au détatouage : Les tatouages professionnels (les tatoueurs sont aujourd’hui des artisans reconnus et formés à l’hygiène) Les tatouages amateurs (celui qu’on fait entre potes, avec une aiguille de compas et de l’encre de chine) Les tatouages cosmétiques (sourcils, eye-liner, ras de cil) Les tatouages rituels (répandus en Afrique sub-sharienne et Maghreb notamment) Les tatouages accidentels (l’asphalte inclue sous la peau après une chute à vélo, ou de l’encre de stylo Bic) Les tatouages réalisés médicalement pour un marquage de radiothérapie La composition des encres dépend du pays de provenance. La législation qui entoure la fabrication des encres est effectivement différente selon les pays. Quoiqu’il en soit, l’encre reste un mélange de pigments (minéraux, industriels, végétaux, plastiques…) et de véhicules (eau, alcool, listérine, propylène glycol…). Après, il faut comprendre qu’une couleur ne correspond pas à un seul pigment. Une même couleur peut être obtenue avec différents pigments, sels minéraux ou métalliques. Un tatouage noir peut être obtenu par inoculation de carbone, un rouge avec du sulfure de mercure ou du bois de santal, un tatouage vert à base de chrome ou de cuivré, etc. Le temps passant, des tas de raisons poussent les gens à regretter leur tatouage. Un changement de statut social, un changement de travail, de partenaire, la pression familiale, un changement de goût tout simplement, de point de vue, de mode, etc… On considère au final qu’au moins 10% des tatoués désireront un jour retirer leur tatouage. Sans compter ceux qui souhaite modifier leur tatouage, détatouer pour ajouter un cover etc… Il s’agit donc d’un vrai challenge que les technologies émergentes se doivent de relever. La demande est forte, l’exigence des patients (pas très patients !) aussi. On en a vu donc défiler des techniques depuis la nuit des temps. D’abord l’électrocautérisation (brûler le tatouage en somme), le peeling au TCA fort (c’est une brûlure aussi, mais chimique), l’exérèse par chirurgie (si le tatouage était large, on faisait une greffe de peau), la dermabrasion mécanique avec une ponceuse ou un laser CO2 (toujours pareil, on obtient une cicatrice à la place du tatouage, il y a des gens qui préfèrent), jusqu’à l’apparition des lasers pigmentaires en 1995 (laser Q switched). Les lasers pigmentaires se sont améliorés en 2014 avec l’avènement du laser « pico » qui a changé le visage du détatouage. Il bénéficie d’une meilleure efficacité, d’une meilleure tolérance et permet des séances plus rapprochées. Le temps de détatouage s’en trouve raccourci puisqu’il est parfois finalisé en moins d’un an, les cicatrices sont moins fréquentes et les patients sont plus satisfaits. Ca tombe bien, le profil du patient tatoué a changé lui aussi, il est plus exigeant et de plus en plus pressé ! A lire aussi Tout sur votre séance de détatouage au laser [...]

Les actus

09 JuinConférences et interventions au Journées Parisiennes du Laser, un congrès où les procédures lasers sur les peaux ethniques auront été approfondies. A lire aussi Il n'y a pas d'article à afficher ! [...]
05 JuinInterviewé par Michel Cymes et Benoît Thevenet à propos des risques que représente le tatouage et notamment le principal : le regret ! A lire aussi Il n'y a pas d'article à afficher ! [...]