Le Mona-Lisa, pour une ménopause sexuellement épanouie
La ménopause est la manifestation de la baisse des œstrogènes dans le corps. Les œstrogènes, ce sont ces hormones produites par les ovaires. Si vous n’aviez pas bien conscience de leur utilité jusque-là, c’est bien à la ménopause que vous allez tout comprendre ! Certes ils vous font rentrer à la puberté dans une grande période fertile de votre vie, mais à part vous causer les règles mensuelles et les troubles de l’humeur… Quoique vous avez eu un doute, enceinte, quand votre entourage vous flattait sur votre teint éclatant et votre crinière soyeuse (le taux d’œstrogènes explose lors de la grossesse).
A la ménopause donc, le taux d’œstrogènes diminue et là surprise : vous découvrez qu’ils maintenaient aussi la vitalité de votre intimité. Leur carence est parfois responsable d’une sécheresse vaginale, d’une diminution de l’élasticité vaginale s’accompagnant de douleur ou inconfort aux rapports sexuels. Il peut y avoir aussi de symptômes urinaires (impériosités, incontinences), la flore vaginale est bouleversée et on assiste à des infections mycosiques vaginales plus fréquentes ainsi que des infections urinaires.
Jusqu’ici, les traitements classiques tournaient autour d’une supplémentation hormonale : par voie orale (ce qu’on appelle communément le traitement hormonal substitutif) ou par voie locale (on applique une crème aux œstrogènes tous les jours sur la zone intime). Il existe aussi des hydratants sans hormones proposés en ovules ou crèmes sans oubliés les lubrifiants, très utiles pour faciliter les rapports, mais ces traitements locaux ne sont pas la panacée car souvent vécus comme contraignants par les patientes. (C’est vrai que l’étape « attend chéri, j’arrive ! » pour aller s’enduire de lubrifiant au fond de la salle de bain, ça enlève du glam à l’affaire)
C’est là que les traitements lasers peuvent devenir une alternative intéressante, une vraie solution et pas une crème palliative.
Le laser CO2 fractionné est utilisé en dermatologie depuis plus de 20 ans, dans la prise en charge du vieillissement cutané et des cicatrices notamment. Son principe est simple : blesser la peau, la vaporiser sous forme de microscopiques colonnes séparées par des intervalles de peau saine. C’est ce caractère « fractionné », « éparpillé » des blessures, qui permet une cicatrisation très rapide avec un minimum d’effets indésirables.
Puisqu’il améliore la qualité de la peau, il semblait logique qu’il trouve son utilité en zone génitale. Encore faut-il bien poser son indication.